Voici la réponse que je viens de faire à une personne me demandant à quel aliment je ne peux résister lorsque je fais un régime:
Je ne fais pas de régime.
J'ai une bonne hygiène alimentaire qui me permet d'être en bonne santé, très bien dans mon corps et opérationnel pour le sport.
Dans ces conditions, rien ne m'est interdit ponctuellement.
Croyez-moi, c'est la seule solution viable.
Se nourrir correctement est tout sauf une punition ou une mauvaise période à passer en attendant de revenir à une alimentation dite "normale" pour la majorité des personnes.
Demander de la salade à la place des frites est louable mais vain si cela est fait dans une optique de court-terme en attendant de revenir à la "normalité" une fois quelques kilos effacés.
Les régimes ne fonctionnent pas. Les aliments miracles non plus.
Pour faire un parallèle avec la course à pied, le régime serait un rythme de "résistance dure" or il est impossible de courir de longues heures à cette allure sans s'arrêter.
Un "régime" est voué à l'échec.
Par contre, avoir la maîtrise globale de mon processus alimentaire me permet de me gaver de junk food de temps en temps. Et j'aime ça !
Mais ceci n'est que ponctuel.
Je sais que le vrai plaisir n'est pas là.
Il réside dans le fait d'être bien dans son corps et certainement pas dans la vie médiocre du soi-disant "bon vivant" qui cache derrière ce terme son renoncement et son mal-être en définitive (quoi qu'il en dise).
Les candidats au changement cherchent des méthodes faciles, des solutions rapides qui n'existent pas.
La seule solution est un changement de philosophie de vie.
Une réévaluation de la valeur des choses qui composent la vie d'un être humain.
Sans ce bouleversement mental, toute volonté de changement est perdue d'avance.
Une fois cette mutation psychologique faite et l'objectif visualisé et intégré on pourra "prescrire" des entraînements, des méthodes de nutrition etc… mais malheureusement pas avant…
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